Former, sensibiliser, habiliter

De mi-mars à fin juin 2020, la pandémie du coronavirus a entraîné la fermeture obligatoire de l’ensemble des écoles tanzaniennes. Néanmoins, les activités du projet ont déjà fourni des résultats concrets. Des formations de trois jours se sont notamment déroulées, réunissant 24 comités de protection de l’enfance. Sujets principaux: les droits de l’enfant ainsi que le rôle et la responsabilité du comité de protection de l’enfance en tant que commission. Par ailleurs, plus de 2‘500 parents et membres de la communauté ont participé aux rencontres de sensibilisation consacrées aux droits de l’enfant et à l’importance de l’éducation. «Par la suite, les parents de 13 écoles du projet ont commencé à faire des dons de nourriture à l’attention des élèves », rapporte Olais Mungaya, chef de projet de l’organisation partenaire locale Southern Highlands Participatory Organisation.

Au sein des 20 écoles du projet, des ateliers réunissant les enseignants de différents niveaux se sont déroulés durant quinze jours. L’objectif de ces formations continues était de transmettre de nouvelles méthodes pédagogiques aux enseignant-e-s, grâce auxquelles ils vont pouvoir travailler plus efficacement, notamment dans l’enseignement de la lecture, de l’écriture, du calcul ainsi que de l’anglais et des sciences naturelles. Selon Olais Mungaya, les enseignants auraient également appris à développer en autonomie des aides et des outils pédagogiques.

Au sein des 20 écoles du projet «Soutien à l’éducation des enfants dans le district de Mbozi», 1‘080 enfants sont aujourd‘hui inscrits aux clubs scolaires (consacrés aux filles, aux droits de l’enfant, à la protection environnementale et à la santé). Un point réjouit particulièrement Olais Mungaya: «Les enfants ont commencé à partager leurs connaissances avec leurs camarades, notamment en leur témoignant combien il est important de se rendre à l’école chaque jour.» En 2018, le taux d’assiduité en école primaire était de 80%. Grâce aux mesures du projet, ce taux devrait atteindre les 90% en 2022. Au fil des formations organisées dans les clubs d’enfants, on a parallèlement pu constater que de nombreux jeunes ne connaissaient pas leurs droits et ne savaient pas non plus comment demander de l’aide. Suite à cette observation, davantage de cours de perfectionnement vont être organisés à l’attention des élèves et des enseignants. Olais Mungaya nous explique que les comités de protection de l’enfance ont également pu être analysés durant ces formations. «Les communes n’avaient pas connaissance des procédures de protection de l’enfance et des processus de développement en découlant.»

• Rapport de parrainage 01|2021 comme téléchargement (PDF)